Le tadelakt, une esthétique faite d’harmonie et de grâce. A travers son exquise simplicité, ce revêtement   apporte une touche de parfaite élégance au sein des Hammams de la Mosquée Hassan II

Le tadelakt constitue un art marocain qui avance jour après jour pour atteindre la notoriété. Son utilisation ne se limite pas aux pièces d’eau, elle est possible dans toutes les parties d’un bâtiment.

Avec son aspect moiré et doux, cette technique d’enduit prisée partout dans les Riads du Maroc, notamment pour ses vertus isolantes, couvre de noblesse, les murs des Hammams de la Mosquée Hassan II comme dans les plus grands palais royaux.

Une composition originale pour un art traditionnel somptueux

L’ingrédient essentiel de cet enduit traditionnel est sobre, c’est de la chaux réalisée à partir du calcaire originaire de Marrakech, mélangée avec des pigments naturels et polie avec des galets afin d’obtenir des ondulations au fini lisse et brillant. Pour rendre le produit étanche, son application se fait à base d’huile d’olive, de  lin ou de savon noir en effectuant des mouvements circulaires. Mais si le matériau est simple, le geste, lui, est complexe et ne laisse pas de place à l’erreur. Il ne peut donc être fait que par un maître. 
La pose du Tadelakt demande une dextérité, une grande expérience et surtout du temps; c’est nécessaire pour avoir un résultat parfaitement veiné et un beau poli. 
En vue de garder cet effet, l’entretien est indispensable. Et en dépit de son fini éblouissant, il se nettoie facilement au savon et à l’eau.

En fonction des envies, le Tadelakt peut être brillant ou mat, de différentes couleurs, et il peut s’appliquer à divers endroits.

Ce savoir-faire ancestral s’est transmis d’une génération à l’autre, prospérant et se perfectionnant dans le temps. Son aspect esthétique le rend de plus en plus demandé.

En plus de son utilité, sa capacité d’imperméabilisation et de résistance à l’humidité, le Tadelakt est un art qui rallie la distinction au traditionnel. Une ambiance chaleureuse et douce, combinant souvent savoir-faire ancestral et créativité dans une pièce d’art unique. Dans les salles des Hammams de la Mosquée Hassan II, il ne perd rien de son authenticité.