La mise en eau de l’ouvrage était conditionnée par l’enlèvement de la digue provisoire. Il fallait toutefois, et au préalable, se prémunir des aléas de l’océan et notamment de toute tempête intempestive lors de la démolition de la digue de protection, qui aurait eu pour effet de projeter des enrochements sur l’ouvrage et, par conséquent, de blesser les peignes brise-houle. Il était également impératif d’éviter que les fines des matériaux de la digue n’encrassent les protections en enrochements existantes sous la mosquée. Afin de s’assurer de ces deux contraintes, il a été mis en place une protection provisoire en bois, assurant la protection des peignes contre toute projection, en sandwich entre deux nappes de grillage, un tissu non tissé de forte densité pour filtrer l’eau er retenir un maximum de sable. Par ailleurs, la démolition de la digue a nécessité une méthode très sophistiquée pour éviter les contraintes énumérées ci-dessus et une destruction par forte houle. Des moyens très importants ont contribué, en un temps relativement restreint, à évacuer 300.000m3 de matériaux de 1.500 acropodes de 18T, sans aucun risque pour l’ouvrage, et à permettre à la mosquée Hassan II d’être battue par les flots, conformément aux prévisions.