L’utilisation du cuivre dans l’architecture marocaine citadine a connu son apogée à l’époque des mérinides, dans le monde rural, l’art de la dinanderie se limitait aux ustensiles de cuisine.
D’antan, la dinanderie se travaillent surtout à partir de feuilles, soit de cuivre rouge (cuivre natif), soit cuivre jaune (laiton), soit aussi de maillechort (alliage de cuivre, nickel et zinc imitant l’argent), soit même de ruolz (métal argenté par galvanoplastie). Les étapes de fabrication sont :
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La préparation : L’artisan dinandier découpe la feuille de cuivre en rond à l’aide d’un gros ciseau, puis procède à une division de la superficie selon les dessins à graver en utilisant un compas et une règle.
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Le ciselage : L’artisan dénommé « Annhaysi, Attbayli, Asswayni ou Assafar » commence par coller sur feuille de cuivre un gabarit uni ou scindé en plusieurs morceaux, puis procède au ciselage ou à la gravure du cuivre en utilisant différents petits burins ou poinçons avec des motifs en relief.
Dans la fabrication des portes interviennent aussi les fondeurs dénommés « AL Farragha » qui dotent les dinandiers en lingots de cuivre de 5mm de section. Sur des plaques de cuivre assemblées les unes à côté des autres, le dinandier dessine des croisillons, des étoiles avec des barres en les fixant avec des rivets.
Dans les portes extérieures en titane sont incorporés des éléments de dinanderie en cuivre sculpté, suivant l’artisanat marocain pour une surface de 980m².
Les balcons du hall Minaret sont revêtus de laiton travaillé artisanalement et il est installé des lustres en laiton dans diverses zones publiques :
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100 unités ayant un diamètre de plus de 1 m ;
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200 unités plafonniers et appliques de dimensions inférieures.